1855, construction du Palais de l'Industrie à Paris au bas des Champs Elysées.
Le fronton monumental du palais de l’industrie resta en place jusqu’en 1899, date à laquelle le palais de l'Industrie sur les Champs-Elysées fut détruit pour laisser place au Petit et au Grand Palais édifiés pour l’Exposition Universelle de 1900.
Sur son fronton, « La France couronnant de laurier les arts et l’industrie ». La France, debout, sculptée par Elias Robert dans le plus pur style néo-grec, mesurait 6 mètre de hauteur et maintenait deux couronnes de laurier, au-dessus des têtes de l’Art et Industrie, nonchalamment assises de part et d’autre.
Elias Robert, élève des sculpteurs David d’Angers et James Pradier, expose pour la première fois au salon des Arts français de 1845. Il obtient une médaille au salon de 1847 pour une statue de marbre, « L’Enfant Dieu », dont l’état se porte acquéreur. Robert est proche des milieux Bonapartistes. Par la suite les commandes officielles se succèdent.
En 1851, deux cariatides, l’Art et la Science, pour la nouvelle entrée de l’école des Arts et Métiers.
En 1854-1855 deux cariatides du pavillon Denon au Louvre et, la même année, le fronton du palais de l’Industrie de l’Exposition Universelle qu’on peut voir aujourd’hui sur une pelouse du parc de Saint-Cloud.
En 1857, toujours pour le Louvre, il réalise les statues de Jacques Cœur (1395-1456), de François Rabelais (1494-1553), une allégorie de la science et de l’industrie pour la grande cour Napoléon et une statue plus petite de Phryné pour la cour Carré.
En 1860, une allégorie de la justice sur la fontaine Saint-Michel, deux médaillons sur la façade du théâtre de la Ville (anciennement théâtre lyrique)
En 1863 un groupe sculpté « l’Etude, le Savoir et le Travail » sur le fronton de l’école des Mines.
En 1863
« La Loi » (1863) sur la façade du tribunal de commerce quai de la Corse.
En 1866, « Commerce et l’Industrie », cette fois sous les traits de dieux antiques encadrant l’horloge des Magasins Réunis, place de la République. En 1867, « L’Industrie et l’Agriculture », qui ornent la cour des départs de la gare d’Austerlitz
En 1870, deux cariatides qui supportent le portail ouest de l’Opéra Garnier de Paris.
Le musée d’Etampes lui consacre une part importante de ses expositions, grâce à la veuve du sculpteur qui, en 1874, fit don de ses œuvres à la ville.
Une campagne de restauration eut lieu dans les années 20, la tempête de décembre 1999 décapita la statue de l’Industrie. |