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                | Un peu d'histoire.C’est  à l’initiative de Madame de Pompadour que la Verrerie de Sèvres est  apparue en 1750.
 Cependant, c’est sous le règne de Charles X, que l’établissement  se démarque, grâce à ses célèbres opalines. Elles deviendront des joyaux de la  couronne, ainsi que de merveilleuses pièces en or et vermeil présentées à  l’Exposition Universelle.
 En 1878 la Cristallerie de Sèvres  participe à l’Exposition Universelle de Paris en produisant des pièces en  cristal montées en or ou en vermeil.
 Parmi ses nombreuses réalisations, la Verrerie  Royale de Sèvres,  destinée à l’origine principalement à la cour du Roi  Louis XV, conquiert une clientèle prestigieuse à travers toute l’Europe.
 Le cristal
 Né en Bohème et en Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles, le cristal a longtemps  cherché sa voie, tracée par l’exigence des hommes à reproduire artificiellement  le cristal de roche minéral.
 Chaque cristallerie protège précieusement sa  formule savamment dosée, parfois dans des proportions infinitésimales.  L’exigence constante de Cristal de Sèvres sur la qualité de la matière est la  pierre angulaire de sa renommée à travers les siècles.
 
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                | Quelques dates-clé.1781 : Début de la construction de la Fonderie royale près de  la charbonnière de Montcenis. C’est la première usine métallurgique du  continent européen à fonctionner selon les techniques anglaises avec des  machines à vapeur pour obtenir de la fonte au coke.
 La Verrerie royale de Saint-Louis (Moselle actuelle) soumet des échantillons de  production de cristal à l’Académie des Sciences.
 1782 :  Philippe-Charles Lambert, faïencier alsacien, et Barthélemy Boyer, originaire  d’Autun, s’associent pour créer une cristallerie à Sèvres dans les dépendances  du parc de Saint-Cloud alors propriété du duc d’Orléans.
 1784 : Le  Trésor royal rachète le domaine du duc d’Orléans pour la reine
 Marie-Antoinette.
 L’établissement de MM. Lambert et Boyer prend le nom de Manufacture des  cristaux et émaux de la Reine.
 1785 :  MM. Lambert et Boyer envisagent le transfert de leur établissement près
 d’un centre de production de houille car à Paris le charbon est coûteux et de  qualité inégale.
 Ils proposent le site de Montcenis et, avec le soutien du contrôleur général,  Calonne, obtiennent un secours du roi de 150 000 livres (contre un quart des  actions).
 Formation de la  société Lambert Boyer et Cie pour l’exploitation de la manufacture de cristaux  (octobre).
 Le commissaire du  roi, Chardon, vient reconnaître les terrains pour la construction de la  manufacture des cristaux (décembre).
 Mise à feu des hauts fourneaux de la Fonderie royale (11 décembre).
 1786 : Construction des bâtiments de la cristallerie selon les plans de  l’architecte Barthélemy Jeanson, élève de Soufflot.
 La Verrerie royale de Saint-Louis demande sans succès sa réunion aux  établissements de Montcenis (juin).
 1787 : 60  personnes demeurent à la cristallerie (janvier).
 Arrêt du Conseil d’État qui ordonne le transfert de la Manufacture des Cristaux  de la Reine établie à Sèvres, près de Saint-Cloud, au Creusot, près de  Montcenis, en Bourgogne
 (18 février).
 Début de la production ; 202 ouvriers sont recensés à la cristallerie.
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                | Les différents noms donnés à la cristallerie et de leurs propriétaires1727 Verrerie Royale de Sèvres, Morin de Saint Cirgue
 1750 La marquise de Pompadour (cadeau du roi Louis XV)
 1764 Mort de 
                  la marquise de Pompadour et le marquis de Marigny, Surintendant des Bâtiments de France en hérite de sa sœur
 1777 Vendue à des banquiers
 1782 Philippe Lambert & Boyer
 
 La Cristallerie Lambert est  installée dans le bas de Sèvres à la fin du XVIIIe siècle. À cette époque, la France, grande importatrice d’objets en cristal cherche à en découvrir la technique de fabrication, soigneusement préservée par les Anglais. À Sèvres, dès la première moitié du XVIIIe siècle, une verrerie est installée au bas de l’avenue de Bellevue. En 1756, le privilège en est établi au profit de la Pompadour qui fait transférer les bâtiments au Bas-Meudon, au bord du fleuve. On y fabrique du verre et du cristal jusqu’en 1932.
 
 1783 Manufacture des  cristaux et émaux de la Reine (patronnée par la reine marie-Antoinette)
 1785 Transfer à Montcenis, près du Creusot avec les frères Chagot
 vers 1800 Verrerie du Bas-Meudon
                  gérant Jean Casadavant originaire de Pau
 1810 
                  Jean Casadavant achète en copropriété l'ensemble
 1843 Cristallerie de Sèvres, mort de Jean et reprise de la succession par son fils aîné Adolphe
 vers 185x Société civile des Verreries de Sèvres de Monsieur de Sussex, chimiste-manufacturier anglais
 1856-1870 divers ventes et rachats
 1870 Cristallerie de Sèvres Alfred Mathieu Landier & Houdaille rachète tout
 1885 
                  Cristalleries de Sèvres et de Clichy réunies (achat des cristalleries de Clichy)
 1898 Séparation de 
                  Landier & Houdaille (Houdaille fonde la nouvelle cristallerie de Choisy-le-Roi avec l'aide Triquet)
 Les deux fils de d'Alfred Landier succèderont à leur père, Gaston mourra en 1926 et Alfred Oscar en 1932
 1932 fin de l'aventure de la           Cristallerie de Sèvres, les bâtiments sont rachetés par les usines Renault.
 Aujourd'hui la signature "Cristal de Sèvres" persiste toujours mais sans rapport avec une localisation géographique de sèvrienne.
 Actuellement la Compagnie française du Cristal, propriétaire de la signature "Cristal de Sèvres" , fait exécuter à Vannes-le-Chatel, près de Nancy, les pièces en cristal signées "Cristal de Sèvres".
 
                    
                      | La Cristallerie Lambert |  
                      | Source : Histoire d'une appellation prestigieuse : la "Cristallerie de Sèvres" de 1725 à 1932 par Marie-Noëlle Pinot de Villechenon |  
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                  A la fin du XVIIème siècle quelques verreries parisiennes essaient de fabriquer du cristal anglais ou «Flint-glass ». La fabrique de Chaillot, fondée dès 1686, est dirigée par Morin de Saint-Cirgue. Deux verriers, Dupin et Drumgold, obtiennent le privilège de fabriquer du cristal  anglais mais doivent s'installer à Sèvres dès 1725. Ainsi la présence d'une verrerie sur la commune  de Sèvres est attestée dès le premier quart du XVIème  siècle.
                    | Histoire d'une appellation prestigieuse la «Cristallerie de Sèvres» de 1725 à  1932
 
 
 |  Deux ans après, en  1727, l'ancien maître-verrier de la fabrique de Chaillot, Morin de SaintCirgue s'installa aussi à Sèvres; l'emplacement était situé contre le coteau de Meudon (à peu de chose près entre la Grande rue de Sèvres et l'actuelle rue de la Division  Leclerc).  La fabrique, qui prend alors le nom de « Verrerie royale de Sèvres «, ne fabrique que des bouteilles, des gobelets
 et du verre à vitre, comme en témoigne  cette bouteille en verre foncé, à cul rentrant, aux armes de la famille de Crequi, maintes fois reproduite. Mais en  1750, la marquise  de Pompadour, au sommet de sa gloire, première favorite du roi Louis XV, reçoit en cadeau  de la part du roi cette
 « Verrerie royale de Sèvres ». En fait la marquise se passionne beaucoup plus pour la « manufacture royale de porcelaine »,  encore logée, un peu à  l'étroit,  dans  le  château  de  Vincennes. Un premier déménagement de la « Verrerie royale de Sèvres » survient alors, en 1755; celle-ci est transférée en bas de  la  commune  de Meudon,  le  long  de  la  Seine  et  près  de  l'actuel Pont de Sèvres. Le terrain était ainsi libéré pour la construction des nouveaux bâtiments, édifiés par Lindet et Perronet, pour accueillir en 1755 la manufacture royale de porcelaine tendre, qui deviendra la célèbre manufacture de porcelaine de Sèvres. Tandis que la «Verrerie  royale  de Sèvres », désormais située au «Bas Meudon » reste une des trois meilleures fabriques françaises de bouteilles dans la seconde moitié du XVIIème siècle. L'histoire de cette Verrerie aurait pu se terminer en 1764 à la mort de Madame de Pompadour, mais le marquis de Marigny, Surintendant des Bâtiments de France hérite de sa sœur, et la production de la verrerie se prolonge jusqu'en 1777, date à laquelle la fabrique est vendue à des banquiers et se fait un peu oublier.
 L'aventure rebondit en 1782, puisque Philippe Lambert et Boyer père, qui ont été initiés à la création du  cristal par le verrier Koenig', cherchent à développer cette fabrication. Ils s'installent,  dans  les  locaux  de la  Verrerie  royale  du Bas-Meudon, (ex Sèvres) «sise dans les dépendances du Parc de Saint-Cloud, près du Pont de Sèvres ». Puis elle devient en 1783 la «Manu facture des cristaux de la Reine » car elle est patronnée par la  reine  Marie-Antoinette;  et  elle reçoit  le  privilège  exclusif de fabriquer du cristal anglais ou «Flint-glass ». Cette nouvelle dénomination est-elle responsable, par la suite, des confusions volontaires entre la localisation et la production ? En effet, en  1784, cette cristallerie  devient  la «Manufacture de cristaux et émaux de la Reine ». Elle emploie, selon la tradition, des ouvriers anglais, pour créer et vendre des cristaux de luxe. Malheureusement en 1785, la gestion de cette cristallerie laissant à désirer, celle-ci est transférée au Montcenis, près du Creusot : les travaux d'installation seront achevés en 1787, avec Lambert et Boyer qui y restent peu de temps et disparaissent sous la Révolution. Sous l'Empire et surtout sous la Restauration, la Cristallerie
 du Creusot devient, avec les frères Chagot, une des plus grandes cristalleries, après Baccarat et Saint-Louis. Les verres à pied exécutés dans cette cristallerie au début du XIXème  siècle sont très fins.
 Pendant ce temps-là, en 1786, la «Manufacture de cristaux et d'émaux de la Reine » reste recensée à l'almanach des métiers de la région pari sienne et elle est  répertoriée  sur  le  dictionnaire des  communes  du  Bas-Meudon  jusqu'en 1792.
 La Révolution française éclate, emprisonnant nombre de suspects et brouillant les noms, c'est ainsi qu'un certain Jean Casadavant, originaire de Pau  et inscrit sur la liste des suspects  en  1793, apparaît en région parisienne, vers 1800.  Il devient gérant de la Verrerie-Cristallerie à titre de fermier de la Verrerie du Bas-Meudon. Puis il achète en copropriété l'ensemble, en 1810. Douze ans plus tard,
 le peintre Charles Develly  est  chargé  de la décoration  du  célèbre Service des Arts industriels en porcelaine de la manufacture de Sèvres, entre 1820 et 1837. La première assiette exécutée en 1820 représente l'intérieur de la «VERRERIE, Bouteilles de Sèvres »,
 visitée par M. Casadavant, que l'on voit à gauche sur  l'assiette, conversant avec deux   visiteurs. Au  bassin  de l'assiette il est représenté de dos, un chapeau sur la tête. Sur un petit tableau, dans une collection privée, il est peint de face, son chapeau à la main, plus grand que les autres personnages. Ce tableau a été exécuté plusieurs décennies après la peinture de l'assiette en porcelaine de Sèvres, et d'après un portrait de Jean Casadavant,  déjà assez  âgé. De  1804 à 1841, cette exploitation reste florissante : des bouteilles ordinaires et de luxe, dénommées bouteilles de Bordeaux, Saint-Romain, Anglaises, des chopines, des verres, sont exécutés puis  vendus dans toute la France. Puis en 1835, Jean Casadavant ose créer un atelier de cristal qui fonctionne assez bien jusqu'en 1838. A sa  mort  en 1843, son fils aîné,  Adolphe,  prend  la succession de la manufacture qui porte le nom de «Cristallerie de Sèvres ». De délicats objets comme des buires, des flacons, des verres à pied taillés à biseaux sont créés et connaissent beaucoup de succès. Le Musée national de Céramique ne conserve plus de cristaux de cette période ; le charmant musée du Vieux-Meudon présente quelques beaux spécimens et nous a laissé reproduire  plusieurs  objets de sa collection. Le successeur de Casadavant,
 est un chimiste manufacturier anglais M. de Sussex qui s'intéresse peu aux cristaux, et développe  la  fabrication du verre à vitre,
 par le procédé des cylindres. La cristallerie redevient la «Société civile des Verreries  de Sèvres ».  Elle améliore  son matériel avec deux fours à  fusion  et  deux  fours  à  vitre. En 1856 elle emploie 324 ouvriers. La manufacture s'agrandit et prend le nom de «Société des Manufactures de Javel et de  Sèvres ». Ensuite, entre 1858 et 1870 une période difficile s'instaure avec des ventes et des rachats successifs. L'année 1870 est la date tournante : Alfred Mathieu Landier, avec l'aide de Houdaille, rachète tout et opère une transformation complète de cette verrerie-cristallerie. De nouveaux bâtiments sont construits, comportant des fours à gaz Boetius (comme ceux installés depuis plusieurs années dans les cristalleries de Baccarat et de Saint-Louis). La fabrication de bouteilles est définitivement abandonnée. La «Cristallerie de Sèvres » est née; elle participe dès 1878 aux Expositions Universelles. Son  dépôt  ou  magasin de vente se trouve, 24 rue de Paradis. Un peu plus tard, Alfred Landier rachète les Cristalleries de Clichy: En 1885 les «Cristalleries de Sèvres et de Clichy réunies » emploient 230 ouvriers, deux ans plus tard 280 ouvriers et atteignent le nombre de 300 artisans-verriers en 1889.
 Aux expositions universelles de 1878, de 1889 et de 1900, figuraient des candélabres en cristal, des vases en cristal, des globes de lampe, etc.  signés «SEVRES », des candélabres du Pont Alexandre III, à Paris, furent exécutés en cristal de Sèvres, entre 1898  et  1900. Cette signature en creux : «SEVRES » permit au Laboratoire des Monuments Historiques de  Champs  sur  Marne, de s'interroger sur leur création au moment de leur actuelle restauration et de nous inciter à relater l'aventure de la verrerie-cristallerie de Sèvres.
 En 1898 Landier et Houdaille se séparaient; le second fondait la nouvelle Cristallerie de Choisy-le-Roi avec l'aide de Triquet; (cristallerie anciennement créée  par  Bontemps, qui fût un chercheur et un réalisateur de génie). Alfred Landier dirigera seul les Cristalleries de Sèvres et de Clichy jusqu'à   sa mort  en  1926. Les deux fils d'Alfred Landier succèderont à leur père, Gaston mourra
 en 1926, et Alfred Oscar en  1932. A la fin du premier tiers du XXème siècle, l'aventure de la «Cristallerie de Sèvres » dans les édifices du Bas-Meudon se termine doucement; les bâtiments le long de la Seine sont désaffectés à partir de 1932, et rachetés par les usines Renault. Ceux-ci ont été rasés  en cette fin du XXème siècle pour faire place à des immeubles de bureaux,  s'intitulant  glorieusement «quartier de la Cristallerie ». Comment faire comprendre aux  visiteurs de la manufacture de Sèvres et du Musée national de Céramique que cette appellation  de  prestige, très tentante, fut en fait équivoque, même  pendant les années de succès de la Cristallerie du Bas-Meudon de Jean Casadavant et celle, plus prestigieuse encore, d'Alfred Mathieu Landier. Aujourd'hui la signature «cristal de Sèvres » persiste toujours, mais sans rapport avec une localisation géographique sévrienne. En effet, des déménagements et les regroupements successifs ont entraîné la fabrication du cristal dit de Sèvres vers l'Est et dans le Nord  de la France.  Actuellement la Compagnie française du Cristal qui a englobé la Cristallerie de Daum, longtemps propriétaire de la signature  «Cristal de Sèvres », fait exécuter à Vannes-le-Chatel, près de Nancy, les pièces en cristal signées «Cristal de Sèvres».
 Marie-Noëlle PINOT DE VILLECHENON 
 
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                | Quelques noms de personnes qui ont œuvré pour la renommée  de la cristallerie. Si  l'on consulte les anciens registres paroissiaux, des noms apparaissent : Mathurin-Robert Buffon (31 août 1785) et Vintura-Robert Bunon (2 oct.  1785), tous deux «graveurs sur les Cristaux »; Pierre Retournard, «ouvrier aux Cristaux de  la  Reine » (5 nov. 1785); Pierre Rastani, fondeur, et   Marin   Vaillon, souffleur (26 nov. 1785). Jean Béna, tailleur (de cristal)  originaire  de  Sarrebourg, épouse la fille du célèbre peintre Rosset, de la manufacture de porcelaine (1er mai 1787); François Henry est dit «portier » (4   janv. 1788).Les	registres	que	nous avions consultés il y a quelque  25  ans,  à  Meudon,  nous donnent aussi de précieuses indications : Samuel  Lobêre,
 «Maitre ouvrier en La manufacture des cristaux, parc de St-Cloud », qui  apparaît en juin 1785.
 P. MERCIER |  
 
              
                | Les  cristalleries  françaises : 
 Arc International
 Création 1825
 Siège social à Paris
 Activité : Production industrielle Arts de la table, verrerie
 
 Cristallerie de Baccarat
 Création 1764
 Siège social à Arques (Pas de Calais)
 Activité : Arts de la table, luminaires, bijoux et objets de décoration
 Cristallerie DaumCréation 1878
 Siège à Nancy (Lorraine)
 Activité : Verrerie d'art
 Cristallerie de PortieuxCréation 1690
 Siège à Portieux  (Voges)
 Activité : Verres, vases, candélabres en cristal
 Cristallerie de la ReineConstruction 1786
 Siège à Le Creusot (Saône-et-Loire)
 Activité : en remplacement de la manufacture de cristaux de Sèvres
 En 1795, le directeur de la Cristallerie est Jacques Chapet, né à Coulomb (Eure-et-Loir), le 1 er avril 1754
 
 Cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche
 Création 1586
 Siège à Saint-Louis-lès-Bitche (Moselle)
 Activité : Services de verres, vases, lustres, luminaires et mobilier
 Cristallerie de Vallérysthal
 Création 1699
 Siège à Troisfontaines (Moselle)
 Activité : Spécialisée dans la gobeleterie et renommée pour son cristal supérieur
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