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Le Musée national de Céramique souffle joyeusement ses 200 bougies avec une exposition intitulée Merveilles !, du 11 octobre 2024 au 10 mars 2025.
Le Musée abrite près de 50 000 œuvres, de la céramique bien sûr, mais aussi des arts graphiques, des peintures et même des échantillons de matières premières.
De ces fabuleuses collections, datant de la Préhistoire à nos jours et provenant des cinq continents, seule une infime partie est aujourd’hui accessible au public. Extravagants, virtuoses ou insolites, plus de cinq cents objets sortis des réserves racontent en dix tableaux surprenants, l’histoire de ce musée atypique. Transformé en cabinet de curiosité idéal, le Musée propose aux curieux de tous âges des rendez-vous mensuels réjouissants.

Le 26 mars dernier, un four à bois historique a été allumé. Les artisans de la Manufacture se sont relayés jour et nuit pour entretenir le feu et surveiller la courbe de température.Les décors des vases de Blois enfournés ont été réalisés par six jeunes artistes issus des Beaux-Arts de Paris, sélectionnés pour matérialiser leur projet à Sèvres, avec l’aide des artisans dans une démarche de transmission des savoir-faire. Ces vases de « Blois » seront remis aux médaillés d’or français des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024.Les 60 vases de Sèvres conçus par six artistes des Beaux-Arts de Paris pour être remis en trophée aux champions olympiques et paralympiques français ont été sortis des fours à bois de la Manufacture aujourd’hui après 26 jours de refroidissement. Ils sont superbes !
De la même façon, un siècle auparavant, pour les Jeux olympiques de Paris 1924, la Manufacture avait remis un vase d’Octave Denis Victor Guillonnet à chaque champion olympique.

À l’occasion des Jeux de la VIIIe Olympiade,
les Jeux Olympiques de Paris de 1924, la Manufacture de Sèvres confie à l’artiste Octave Guillonnet
et au céramiste émile-Louis Bracquemond
la conception d’un « vase de Blois » à destination
des médaillés, inspiré des vases emplis d’huile d’olive remis aux vainqueurs des jeux antiques.

Le 26 mars dernier, un four à bois historique a été allumé. Les artisans de la Manufacture se sont relayés jour et nuit pour entretenir le feu et surveiller la courbe de température.
Les décors des vases de Blois enfournés ont été réalisés par six jeunes artistes issus des Beaux-Arts de Paris, sélectionnés pour matérialiser leur projet à Sèvres, avec l’aide des artisans dans une démarche de transmission des savoir-faire



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LA VIE DES COLLECTIONS
MUSÉE NATIONAL DE CÉRAMIQUE
NOUVELLE ACQUISITION
Le musée national de Céramique accueille biscuit en porcelaine dure intitulé Le Pas de cinq. Réalisé à la manufacture royale de porcelaine de Sèvres, le modèle a été conçu en 1766 par Etienne-Maurice Falconet (1716-1791). Le Musée conservait déjà son modèle en terre cuite.
Une rare marque en creux en forme de fleur de lys est présente sur la base, qu'il faut peut-être mettre en relation avec le terme de « pâte royale » utilisé dans les années 1770 pour désigner la nouvelle pâte dure de porcelaine.
Cette acquisition a été réalisée grâce au soutien de la Société des Amis du musée national de Céramique et avec le concours de la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais.
À découvrir dès à présent au Musée national de Céramique.

→ Informations pratiques
Musée national de Céramique
2, place de la Manufacture
92310 Sèvres
De 10h à 13h et de 14h à 18h le lundi, mercredi, jeudi et vendredi
De 10h à 18h le samedi et le dimanche

Exposition au JAD, « Tisser l’avenir, habiller le corps »
Culture
Une nouvelle exposition débarque au Jardin des métiers d’art et du design ! Jusqu’au 21 avril 2024, venez découvrir l’exposition Tisser l’avenir, Habiller le corps qui propose une réflexion sur les savoir-faire d’exception du textile et leur contribution à une mode durable.

Renseignements :
Exposition « Tisser l’avenir, habiller le corps »
Jardin des métiers d’art et du design
6, Grande Rue – 92310 Sèvres
Horaires d’ouverture : du mercredi au dimanche de 14h à 19h – entrée libre et gratuite

Visites commentées
Samedis 3 février et 2 mars à 11h
Samedi 6 et dimanche 7 avril à 14h et 16h
Inscription sur www.le-jad.fr

CARRÉ ACTUALITÉ À partir du 22 mars 2023
À l'occasion du Salon du Dessin de Paris (22-27 mars), le Carré Actualité met en lumière les dernières acquisitions du cabinet d'arts graphiques.

→ Informations pratiques
Musée national de Céramique
2 place de la Manufacture
92310 Sèvres
Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h,
sauf le mardi.
Soutenez le musée de céramique
pour une acquisition exceptionnelle
Le musée national de céramique souhaite acquérir
une œuvre historique unique, L’art de la porcelaine
de Jean-Charles Develly, datant de 1816.
La Monnaie de Paris et Sèvres
Cité de la céramique conjuguent
leur deux savoir-faire et créent
une collection d’exception.
Voir des images de la collection.
Depuis peu, Sèvres est sur le réseau social Instagram dévolu essentiellement à l'image. Des contenus dédiés et inédits y sont proposés quotidiennement, avec des focus sur les ateliers de la Manufacture et les créations qui y sont produites.
Pièce exceptionnelle, la Coupe Omnisports a été dessinée en 1971 par le céramiste Roger Vieillard pour la Manufacture de Sèvres. De couleur bleu de Sèvres, elle est entièrement décorée à la main et est ornée de deux frises en or 24 carats qui représentent des disciplines sportives.

La Manufacture nationale de Sèvres est l'une des principales manufactures de porcelaine européennes.
La manufacture fut successivement, au fil des régimes politiques, manufacture royale, impériale puis nationale. Toujours en activité, la manufacture poursuit l'édition d'objets créés depuis 1740. Sa production est aussi largement orientée aujourd'hui vers la création contemporaine. Elle est devenue en 2010 la Cité de la céramique, avec le Musée national de Céramique et, depuis 2012, avec le Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché à Limoges.

La Manufacture de Vincennes est une Manufacture de porcelaine tendre créée en 1740 dans l'enceinte du Château de Vincennes
(Val-de-Marne), et transférée en 1756 à Sèvres pour constituer la Manufacture de Sèvres.
Jean-Louis Henri Orry de Fulvy (1703-1751), d'une famille originaire de Rouen achète, en 1738, les secrets de fabrication
des frères Robert et Gilles Dubois, transfuges de la manufacture de Porcelaine de Chantilly, avec l'ambition de concurrencer
les productions de Meissen.
Il installe la Manufacture en 1738 dans les anciennes cuisines du Pavillon de la Reine à Vincennes, côté cour de la surintendance.
La Manufacture de porcelaine de Vincennes s’installe à Sèvres en 1756, à l’instigation de Madame de Pompadour
(favorite du roi Louis XV ), dans les bâtiments de l’actuel Centre International d’Etudes Pédagogiques.
C'est en 1861 que commencèrent les travaux de la nouvelle Manufacture dans le bas du Parc de Saint Cloud. Ils se prlongèrent jusqu'en 1876, année où eut lieu l'installation définitive de la Manufacture dans ses nouveaux locaux (inauguration le 17 novembre 1876 par la Maréchal de Mac-Mahon). A cette époque, Jules Husson, Chamfleury, était administrateur et Conservateur du Musée de Céramique.
Lire l'article complet sur le site de la Mairie de Sèvres.

Lire la page du Bulletin des lois N° 1700 du 8 mai 1869 qui remet au domaine de l'Etat les bâtiments et les terrains de l'ancienne manufacture de Sèvres. (vote du Sénat le 26 avril 1869)

Extrait de la préface du livret Manufacture Nationale de Sèvres par Monsieur le Président Edouard Herriot.
On ne peut donc que se louer de l'intérêt porté par l’État à sa Manufacture. La Quatrième République ne peut moins faire pour elle que Louis XV et la Pompadour.
Le poète a dit :
Les délicats sont malheureux.
Rien ne saurait les satisfaire.
Mais l’œuvre n'est pas au-delà des forces des hommes de talent à qui elle a été confiée. La recherche de la perfection a été dans le passé et demeurera dans l'avenir le souci constant de la Manufacture de Sèvres. C'est, de tous nos trésors, l'un des plus précieux.

Un peu d'histoire.
La porcelaine, matière blanche, imperméable et translucide, mise au point en Chine vers le VIIIe siècle, fascina dès son arrivée en Europe par les routes de la soie puis les compagnies maritimes ; non content d’admirer, on voulut imiter.
Ce fut chose faite en Saxe dès 1710, avec la fondation par l’électeur de Saxe et roi de Pologne de la manufacture de Meissen, bientôt suivie de nombreuses autres en dépit du soin jaloux pris pour préserver les secrets.
Après de premières réussites de pâtes tendres sous la protection des Médicis  à Florence à la fin du XIe siècle et quelques tentatives à Rouen, les premières productions françaises eurent lieu à partir de la fin du XVIIe siècle à Saint Cloud puis à Paris, Chantilly et Villeroy.
Ce fut un charpentier de Chantilly, Claude Humbert Gérin (actif 1740-1750), qui découvrit l’ingrédient nécessaire pour donner à la pâte la blancheur désirée.
C’est à Jean-Baptiste Darnet, chirurgien militaire en retraite qui vit à Saint-Yrieix-la-Perche (au sud du département de la Haute-Vienne à 40 km de Limoges) que l’on doit la découverte du kaolin en 1769.
Ce nouveau matériau fut adopté de façon systématique pour la sculpture à Sèvres à partir de 1772
.

Source : La manufacture des lumières (La sculpture à Sèvres de Louis XV à la révolution) édition Faton 2015.
Voir un aperçu des principales marques peintes indiquant les dates de fabrication et de décoration

Quelques dates-clé de la manufacture.

1740
Un atelier de porcelaine tendre est fondé à Vincennes dans une tour du château royal, sous le règne de Louis XV et l’influence de Madame de Pompadour, favorite du roi.

1753 "Bleu de Sèvres" Le premier Service du Roy - Louis XV -, en bleu céleste, parut en 1753: c'est un magnifique exemple des pièces de forme que Sèvres exécutera plus tard pour toutes les cours européennes.
[Source : Falconet à Sèvres ou l'art de plaire. Les musées nationaux. Octobre 2001 ]

1756
La Manufacture est transférée à Sèvres dans des bâtiments construits spécialement pour elle, qui abritent aujourd’hui un service de l’Éducation nationale.

1759
Louis XV place la Manufacture sous l’entier contrôle de la Couronne.

1768
Deux chercheurs de la Manufacture, Pierre-Joseph Macquer et Robert Millot, découvrent près de Limoges le premier gisement français de kaolin

1800
La Manufacture est administrée jusqu'en 1847 par le savant Alexandre Brongniart

1824
Denis-Désiré Riocreux, peintre à la Manufacture, en devient le premier conservateur.

1876
Avec la IIIe République, la Manufacture et le Musée sont transférés dans des bâtiments construits spécialement par l’État sur un terrain de quatre hectares désenclavé du parc de Saint-Cloud, qu’ils occupent aujourd’hui encore.

1900 … 1937
L’activité de la Manufacture gravite autour des grandes expositions universelles et internationales comme en 1900, l’exposition universelle à Paris, en 1925 celle des Arts décoratifs et, en 1937, l’exposition internationale des arts et des techniques.
Georges Lechevallier-Chevignard, directeur de 1920 à 1938, obtient en 1927 l'autonomie financière pour la Manufacture, tandis que le Musée est rattaché à la conservation du Musée du Louvre, en 1934.

1963
Henry-Pierre Fourest, conservateur du Musée national de la céramique accomplît une véritable renaissance du Musée

1964 … 1975
L’activité de la Manufacture amorce radicalement le tournant de la modernité, qui investit l’ensemble de la production, sous la direction de Serge Gauthier.



1979 … 1999
L'ouverture de huit nouvelles salles au rez-de-chaussée consacrées à la céramique d'Orient et d'Occident des origines au XVIe siècle, viennent compléter la présentation au 1er étage de la faïence et de la porcelaine européenne depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, dans le Musée.
La réfection du Salon d'honneur permet de présenter une collection unique de vases de Sèvres des XIXe et XXe siècles.

Aujourd'hui
La production de porcelaine a renoué avec la création la plus contemporaine du XXIe siècle. De tous temps, plasticiens et designers - depuis Boucher, Duplessis, Falconet au XVIIIe siècle, Carrier-Belleuse, Rodin au XIXe siècle, en passant par Ruhlmann dans les années 1930, Decoeur, Mayodon, Calder, Poliakoff dans les années 50/60, et plus récemment Pierre Alechinsky, Zao Wou-ki, Jean-Luc Vilmouth, Borek Sipek, Louise Bourgeois, Ettore Sottsass, Bertrand Lavier, Pierre Soulages, Pierre Charpin, Christian Biecher ont enrichi le répertoire de formes et de décors à Sèvres.
Les collections du Musée se sont considérablement accrues, notamment pour la période contemporaine, grâce à une politique d’acquisition dynamique. Aujourd’hui, plus de 50 000 œuvres sont conservées.

Le texte de cette page est issu des sites suivants : Wikipédia et la Mairie de Sèvres
Plus de détails et des photos sur le site http://www.sevresciteceramique.fr/ dont est issu ce texte
Gravures anciennes liées à la Manufacture
La nouvelle Manufacture
de Sèvres
La Mosaïque
1875
L'ancienne Manufacture L'ancienne Manufacture
Dessin de Félix Thorigny (1824-1870)
Bénédiction des fours de la nouvelle Manufacture de Sèvres, par Mgr Mabille
Le Monde Illustré
Date : entre 1858 et 1877
Inauguration de la nouvelle Manufacture
de Sèvres
Tournage d'une pièce de poterie devant
le Maréchal Mac-Mahon
L'Illustration du 25/11/1876
Inauguration de la nouvelle Manufacture
de Sèvres
Défournement de pièces de poterie
en présence du
le Maréchal Mac-Mahon
L'Illustration du 25/11/1876
Le tournage Atelier du grand coulage Le coulage d'une tasse Le calibrage des assiettes
Fabrication des tasses :
la pose des anses
Les mouleurs-réparateurs L'émaillage par immersion L'émaillage à l'insufflateur
La retouche des Bisquits L'atelier de décoration Le globe Le défournement
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L'enfournement Le montage et l'ajustage    
HAUT DE PAGE
Sciencess et Voyages
N° 526
du 26 septembre 1929
Les pièces sont enfermées dans des cazettes jointoyées à la terre à four, afin de soustraire complètement la porcelaine aux poussières et aux fumées. Le vase est recouvert d'une couche uniforme de vernis au moyen d'un vaporisateur spécial fonctionnant à l'air comprimé. Tournage ou tournassage de la pâte séchée.
La pièce est posée sur un plateau horizontal tournant.
La face extérieure du vase est soigneusement
polie au moyen d'une éponge humide.
Aspect d'un four de cuisson. Il est construit en briques et fortement ceinturé de fer pour limiter les effets de la dilatation par la chaleur. Les cazettes sont ouvertes à leur sortie du four.
les pièces qui y sont contenues - ici, des assiettes n'ont subi aucune déformation, se trouvant
soutenues par des supports de forme voulue.
Phase du fignolage à la fin du tournassage.
Pour peindre un décor de filet sur une assiette,
la main reste immobile et c'est l'assiette
qui est entraînée par le tour dans un mouvement
de rotation.
Après la cuisson, les parties dorés doivent
être polies au brunissoire d'agate.
Pose de fond coloré au moyen d'un insufflateur.
On voit le système qui entraîne le vase dans
un mouvement de rotation régulier et continu.
Les futurs biscuits sortant des moules présentent toujours des imperfections auquelles remédie
un artiste spécialisé. A gauche, on voit les supports de terre destinés à supporter le petit personnage pendant la cuisson.
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La cuisson des grandes pièces demande
des précautions spéciales. Voici un vase de dimensions monumentales, photographié
avant sa cuisson dans la partie inférieure ,
ou laboratoire d'un four.
    Atelier des tourneurs
Pas d'indication sur l'origine de ce document
HAUT DE PAGE
Journal de l'Université des "Annales"
N° 22 du 3 juillet 1907
Façade du Musée Fabrication des grandes pièces
(procédé de coulage)
Défournement
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Les tourneurs Atelier de décoration Les sculpteurs  

Histoire d'une Tasse de Porcelaine
Lectures pour Tous
Les pièces à la sortie du four Comment on "tourne" un vase L'atelier des "Tourneurs" La pose de l'anse
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L'émaillage d'une tasse Un Groupe de "Biscuit" de Sèvres    
HAUT DE PAGE
La Nature
N° 2682 du 29 Août 1925
Les deux pavillons et le jardin de la Manufacture nationale de Sèvres.
On aperçoit également les 8 grands vases
de 5m de haut, composés par Patout
et sculptés par Gauvenet
Un des pavillons de Sèvres vu du jardin.
Revêtements muraux et figures d'animeaux
en grès cérame composés par Bourgeois.
Panneaux ovales en terre cuite,
modèle de Max Blondat
Fontaine en grès cérame avec motifs sculptés
par Bouchard.
Un coin du jardin dessiné par Henri Rapin
Frise en biscuit de porcelaine,
camaïeu blanc sur bleu.
Composition de Guillonnet,
Bracquemond
, sculpteur
Salon d'honneur de Jaulmes.
Revêtement du sol en grès cérame émaillé
au grand feu.
Lustre en porcelaine translucide avec fer forgé
de Brandt.
Panneaux en bois doré et sculpté
de Le Bourgeois.
Boudoir de Rapin et Gauvenet.
Fontaine en porcelaine translucide. Jeu d'échecs
de Claude
Salon d'habillage d'Eric Bagge.
Revêtements mural, garniture de toilette
et vase en porcelaine dure décoré au grand feu
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Salle à manger de Lalique.
Marbre incrusté de grès cérame, sculpté et niellé d'argent.
Plafond en verre
Panneau mural en porcelaine dure décorée au grand feu.
Composition et exécution de Gebleux
Panneau de Camille Roche.
Revêtement mural en porcelaine tendre silicieuse.
Visitez la page consacrée à l'exposition des Arts Décoratifs de 1925 à Paris
 
Les Annales
20 Août 1916
Manufacture Nationale de porcelaine de Sèvres
Vue d'ensemble du bâtiment du musée céramique
et des collections d'art
Une galerie du musée céramique
de la Manufacture de Sèvres
Les productions de guerre de la Manufacture de Sèvres
Un mélangeur de 1 200 litres
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Journal ? édition 1926
Les broyeurs dans lesquels se prépare
la pate à porcelaine
Préparation des galettes de pate
au moyen du filtre-presse
Comment les assiettes sont tournées à la main Moulage d'un bras de statuette
 
Les trois phases du moulage d'une tasse Une coulée d'émail Le trempage d'une assiette dans un bain d'émail, après une première cuisson  
       
   
Vue extérieure de la Manufacture de Sèvres
Gravure du "Le Magasin Pittoresque" de 1839
Vue extérieure de la Manufacture de Sèvres
Gravure du "Le Magasin Pittoresque" de 1839
   

Quelques noms de personnes qui ont œuvré pour la renommée de la Manufacture.

Louis XV Roi de France de 1715 à 1774 (1710-1774).
Mme de Pompadour favorite de Louis XV (1721-1764).
Jean Hellot (1685-1766),Directeur technique en 1745 le chimiste,
Jean Henri Louis Orry de Fulvy (1703-1751), intendant des Finances et commissaire du Roi auprès de la Compagnie des Indes, importatrice de porcelaines.
Comte d’Angiviller, Charles Claude Flahaut de La Billarderie (1730-1809) administrateur des arts, et dernier directeur général des Bâtiments du roi.
Boileau étant nommé directeur négocie en 1753 avec Paul Antoine Hannony pour obtenir le secret de fabrication des pièces à la manière de Strasbourg.
Henri Victor Regnault (1810-1878) chimiste et physicien français, connu pour ses mesures précises des propriétés thermiques des gaz. Il exerce les fonctions de directeur de la Manufacture de Sèvres de 1854 à 1871.
Alexandre Brongniart minéralogiste (1770-1847), En 1800, après la publication de son ouvrage, Mémoire sur l'art de l'émailleur, Claude Berthollet le fait nommer directeur de la Manufacture de porcelaine de Sèvres, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1847. Comme directeur de la manufacture de Sèvres, il renouvelle et perfectionne l'industrie de la peinture sur verre, que l'on croyait perdue, et crée le Musée céramique, dont il publie la Description avec Denis Désiré Riocreux (1791-1872). Il fera notamment venir Jean-Charles Develly à la Manufacture.
Jacques-Joseph Ebelmen (1814-1852) ingénieur des mines et chimiste. Administrateur-adjoint de la manufacture de porcelaine de Sèvres en 1845.
Albert-Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse (1824-1887) En 1875, Carrier-Belleuse est nommé directeur des travaux d’art de la Manufacture de Sèvres.
Sa tombe au cimetière Saint Vincent à Paris

Les directeurs de la manufacture depuis 1745.
Jacques-René Boileau inspecteur de 1745 à 1753 directeur de 1753 à 1772
Melchior-François Parent intendant de 1772 à 1778
Antoine Régnier directeur de 1778 à 1793
Haudry, Delaporte, Battelier commissaires de la Convention, successivement délégués à la direction de la manufacture en 1793
Jean-Jacques Hettlinger, Salmon l'aîné, François Meyer co-directeurs en 1793
Jean-Jacques Hettlinger, Salmon l'aîné co-directeurs de 1797 à 1800
Alexandre Brogniart administrateur de 1800 à 1847
Jacques-Joseph Ebelmen administrateur de 1847 à 1852
Victor Regnault administrateur de 1852 à 1871
Louis Robert administrateur de 1871 à 1879
Charles Lauth administrateur de 1879 à 1887
Théodore Deck administrateur de 1887 à 1891
Émile Baumgart administrateur de 1891 à 1909
Émile Bourgeois directeur de 1909 à 1920
Georges-Lechevallier-Chevignard directeur de 1920 à 1938
Georges Bastard directeur de 1938 à 1939
Louis Longchambon directeur de 1939 à 1940
Guillaume Jenneau directeur (administrateur du Mobilier national) de 1940 à 1943
Max Terrier directeur de 1943 à 1946
Maurice Savreux directeur de 1946 à 1947
Léon-Georges Baudry directeur de 1948 à 1963
Serge Gauthier directeur de 1964 à 1976
Jean Mathieu directeur de 1976 à ?
................................à compléter.......si vous avez des infos :
Georges Touzenis directeur de 2001 à ?

Début 2010, la Manufacture de Sèvres devenait Sèvres-Cité de la céramique en incluant le Musée national de céramique.
David Caméo directeur de mars 2003 à décembre 2009 puis directeur général du nouvel établissement public Sèvres - Cité de la céramique jusqu'en 2014
Romane Sarfati, conseillère en charge des arts plastiques, de l'architecture, du design et de la mode de la Ministre de la culture et de la communication, depuis le 6 juin 2012, est nommée directrice générale de la Cité de la céramique - Sèvres & Limoges, à compter du 27 mai 2014.

Les peintres qui ont travaillés à Sèvres ou dont les œuvres y sont conservées. Peinture sur toile, soie, papier, etc. École française.
Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), peintre et graveur français. Il est surtout célèbre pour ses peintures de chiens de chasse, ses natures mortes animalières et ses animaux exotiques.
François Boucher (1703-1770), est un peintre français, représentatif du style rococo. Il donne aussi de nombreux modèles à la manufacture de Vincennes de 1750 à 1755 puis à la manufacture royale de Sèvres, essentiellement entre 1757 et 1767.
Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), est un peintre et graveur français.
Jean-Jacques Bachelier (1724-1806), est un peintre, écrivain et administrateur français. En 1755, il est nommé décorateur des Bâtiments du roi. Cette même année, marquée par la mort de Jean-Baptiste Oudry, Bachelier est salué comme son successeur.
Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855) peintre à la manufacture de porcelaine de Sèvres.
Constant Troyon peintre (1810-1865).
Louis-Robert-Mary Carrier de Belleuse, (1848-1913), est un peintre, sculpteur et céramiste français. Il est le frère du peintre-pastelliste Pierre Carrier-Belleuse et le fils du sculpteur reconnu Albert-Ernest Carrier-Belleuse dont il fut l'élève.
Jean-Charles Develly dessinateur et peintre sur porcelaine (1783-1862).
Denis Désiré Riocreux (1791-1872), est un dessinateur et peintre sur porcelaine français, le premier conservateur du musée national de Céramique de Sèvres.
Micaud, Pithou, Bouillet peintres de fleurs.
Armand et Castel peintres d’oiseaux.
Charles-Alexis Apoil (1809 -1864) Elève d'Eugène Devéria, travailla comme peintre à la manufacture de procelaine de Sèvres (1851-1864).
Antoine Béranger (1785-1867), est un artiste peintre, peintre sur porcelaine et graveur français.
Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863), est un peintre et lithographe français.
Jean-Louis Bézard (1799-1881), est un peintre néo-classique français.
Auguste Borget (1808-1877), est un peintre français. Élève de Boichard père et de Théodore Gudin (1802-1880)2, Borget débute au Salon de 1836 où il expose jusqu'en 1859 les œuvres réalisées au cours de ses voyages.
François Boucher (1703-1770), est un peintre français, représentatif du style rocaille français. Maître particulièrement prolifique1, Boucher a abordé tous les genres : peinture religieuse, sujets mythologiques, scènes rustiques, paysages, animaux, décorations de monuments et de maisons particulières, modèles de tapisserie. C’est peut-être le plus célèbre peintre et artiste décoratif du XVIII siècle, dont on a pu dire qu’il était l’un des génies les plus purs. Il estimait lui-même, un an avant sa mort, avoir produit plus de dix mille dessins, mais trouvait encore le temps de travailler dix heures par jour à des représentations idylliques et voluptueuses de thèmes classiques, mythologiques et érotiques, d’allégories décoratives et de scènes pastorales. Il était peintre de la cour de Louis XV et le favori de la marquise de Pompadour, dont il a peint plusieurs portraits.
Charles Alexandre Debacq (1804-1853), est un peintre français.
Ferdinand Victor Eugène Delacroix (1798-1863), est un peintre français majeur du mouvement romantique, apparu, en peinture, au début du XIXe siècle.
François Desportes (1661-1743, fit d'abord son apprentissage dans l'atelier du peintre animalier Nicasius Bernaerts (1608-1678) de 1673 à 1678 puis , entre 1678 et 1692, chez François de Troy, Hyacinthe Rigaud et Claude III Audran. Il travailla ensuite comme peintre animalier à la Manufacture royale des Gobelins avant de séjourner deux ans (1695-1696) en Pologne, auprès du roi Jean III Sobieski. Rappelé en France, Il fut nommé en 1696 peintre des chasses et de la meute du roi, et peignit également les animaux et les oiseaux de la Ménagerie royale. Il fut reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1699. Dès l'année suivante et jusqu'à sa mort en 1743, il obtint de nombreuses commandes pour des tableaux devant être placées dans la plupart des maisons royales. Son fils Claude-François, qui travaillait dans l'atelier de son père, lut une vie de son père à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1748.
En 1784, Nicolas Desportes, neveu de François, cède les peintures, esquisses et dessins constituant le fonds de l'atelier de François Desportes au comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du roi, qui l'enverra à la Manufacture royale de Sèvres pour servir de modèles.
Jean-Charles Develly (1783-1862), était un dessinateur et peintre français, notamment célèbre pour ses peintures sur porcelaine lors de sa carrière à la Manufacture de Sèvres. Develly naît dans le Faubourg Saint-Martin, et devient «artiste doreur» en 1803. Il entre à la Manufacture de Sèvres en septembre 1813 où il devient un des peintres les plus célèbres de l'institution dirigée alors par Alexandre Brongniart de 1800 à 1847. Très influencé par ses maîtres dont Martin Drolling, Alexandre-Évariste Fragonard, Carle Vernet, Constant Troyon et Eugène Lami, il réalise de nombreuses aquarelles, gouaches et dessins préparatoires aux peintures sur porcelaine qui en sont finalement les miniatures. Il quitte la manufacture en mai 1848.
Achille Devéria (1800-1857), est un peintre, illustrateur et graveur français de l'époque romantique.
François Eisen (1685-1778 ? ), était un graveur, ainsi qu'un peintre de sujets historiques et de genre.
Marie-Caroline-Éléonore Escallier (1827-1888), est une artiste peintre française.
Louis-Jules Étex (1810-1889), était un peintre français, frère cadet du sculpteur et peintre Antoine Étex (1808-1889).
Jean-Baptiste Belin de Fontenay (1653-1715), est un peintre français, estimé pour ses tableaux de fleurs et de fruits.
Ernest-Auguste Gendron (1817-1881), était un peintre français.
Jean-Léon Gérôme (1824-1904) , était un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts.
Alfred Thompson Gobert (1822-1894), peintre, directeur des travaux d'art (travaille entre 1849 et 1891 à Sèvres), expose au Salon en 1840, 1848, 1849 et 1850.
Charlotte Eustache Sophie de Fuligny-Damas, épouse Grollier, dite Marquise de Grollier (1741-1828), était une peintre française, élève de Jean-Baptiste Greuze et Gérard van Spaendonck. Elle est considérée à son époque comme une grande spécialiste des fleurs, aussi bien sur toile que naturelles.
Jean-Louis Hamon (1821-1874) était un peintre français.
Louis Hersent (1777-1860) était un peintre et graveur français.
Claudius Jacquand, pseudonyme de Claude Jacquand (1803-1878) était un artiste peintre français.
Charles-François Jalabert (1819-1901), était un peintre français.
Jean Jacques Lagrenée, dit Lagrenée le jeune (1739-1821), était un peintre, dessinateur et graveur français.
Jean-Baptiste Monnoyer, dit Baptiste (1636-1699), était un peintre français.
Henri-Horace Roland Delaporte ou de La Porte (vers 1724-1793), était un peintre français de fleurs et de natures mortes.
Hubert Robert (1733-1808), était un des principaux artistes français du XVIIIe siècle qui s’illustra notamment comme dessinateur, peintre, graveur, professeur de dessin, créateur de jardins et conservateur au Muséum central des arts de la République, futur Musée du Louvre.
Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1797-1890), était un peintre français. Il est le père du peintre Tony Robert-Fleury.
Johann Eleazar Zeissig dit Scheneau ou Schönau (1737-1806), était un peintre allemand. Il fut l'un des fondateurs de l'Ecole allemande de peinture.
Louis-Pierre Schilt (1790-1859), travaille à Sèvres entre 1818 et 1855. Doreur puis doreur-imprimeur. Ornemaniste puis peintre de fleurs. Parfois mentionné comme étant né en 1850.
Horace Vernet (1789-1863), était un peintre français, membre de l'Institut.
Emile Charles Wattier (1800-1868), peintre, dessinateur, graveur, lithographe. Frère d'Edouard Wattier.
Joseph-Léopold Weydinger peintre à la manufacture de Sèvres.

École italienne.
Antonio Allegri, dit il Correggio, en français (le) Corrège (vers 1489-1534), peintre italien.

École hollandaise.
Cornelis van Spaendonck
(1756-1839) était un peintre néerlandais originaire de Tilburg. Spaendonck a d'abord travaillé sous l'artiste Guillaume-Jacques Herreyns (1743-1827) à Anvers et, en 1773, déménage à Paris pour étudier et travailler avec son frère, peintre floral Gérard van Spaendonck (1746-1822). De 1785 à 1800, Cornelis van Spaendonck était chef des travaux de porcelaine à Sèvres . En raison des difficultés rencontrées en tant qu'administrateur, il a été relevé de son autorité en 1800, mais est resté à Sèvres en tant que designer et artiste jusqu'en 1808.

Les peintres qui ont travaillés à Sèvres ou dont les œuvres y sont conservées. Peinture sur porcelaine et sur faience. École française.
Jules André (1807-1869), peintre de paysages, cartons de céramiques, graveur.
François Desportes (1661-1743, fit d'abord son apprentissage dans l'atelier du peintre animalier Nicasius Bernaerts (1608-1678) de 1673 à 1678 puis , entre 1678 et 1692, chez François de Troy, Hyacinthe Rigaud et Claude III Audran. Il travailla ensuite comme peintre animalier à la Manufacture royale des Gobelins avant de séjourner deux ans (1695-1696) en Pologne, auprès du roi Jean III Sobieski. Rappelé en France, Il fut nommé en 1696 peintre des chasses et de la meute du roi, et peignit également les animaux et les oiseaux de la Ménagerie royale. Il fut reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1699. Dès l'année suivante et jusqu'à sa mort en 1743, il obtint de nombreuses commandes pour des tableaux devant être placées dans la plupart des maisons royales. Son fils Claude-François, qui travaillait dans l'atelier de son père, lut une vie de son père à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1748.
En 1784, Nicolas Desportes, neveu de François, cède les peintures, esquisses et dessins constituant le fonds de l'atelier de François Desportes au comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du roi, qui l'enverra à la Manufacture royale de Sèvres pour servir de modèles.
Martin Drolling (1752-1817), était un peintre français de portraits et de scènes de genre. Il commence par travailler à la Manufacture de Dilh et Guérhard, associés de la Manufacture du duc d'Angoulême, au 22 rue de Bondy à Paris 10e arrondissement6, dans l'ancien Hôtel de la marquise de Ferrières. C'est là qu'il rencontre Alexandre Brongniart, qui fut nommé directeur de la Manufacture nationale de Sèvres en 1800.
De 1802 à 1813, il œuvre en qualité de peintre-décorateur à la Manufacture nationale de Sèvres.
François Pascal Simon Gérard, dit baron Gérard (1770-1837), était un peintre d’histoire, portraitiste et illustrateur néo-classique français.
Élève de Jacques-Louis David, il fut l'un des principaux peintres du premier Empire et de la Restauration. Peintre de cour sous Napoléon Ier, puis Premier peintre des rois Louis XVIII et Charles X, Gérard bénéficia d'une grande renommée, non seulement française, mais aussi européenne. Surnommé « le peintre des rois, le roi des peintres », il fut en effet le portraitiste de toutes les familles souveraines européennes. Son salon, un des plus réputés de son temps, accueillit les plus grandes personnalités.
Anne-Louis Girodet, ou Anne-Louis Girodet-Trioson (1767-1824), était un peintre et graveur français.
Louis Hersent (1777-1860) était un peintre et graveur français.
Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855) était une peintre française. Née à Paris, elle devient peintre à la manufacture de porcelaine de Sèvres. Elle est fameuse pour ses miniatures et en 1813-1814, elle peint un portrait de Napoléon Ier sur porcelaine que celui-ci achète pour l'offrir en cadeau à Joséphine. De 1816 à 1836, elle a dirigé une école de peinture sur porcelaine.
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), était un portraitiste et miniaturiste Français.
Henri-Georges-Alexandre Regnault (1843-1871), était un artiste peintre orientaliste français.

École italienne.
Annibale Carracci, en français Annibal Carrache (1560-1609), était un peintre italien. Travaillant en général avec son frère Agostino et son cousin Lodovico, il connut de son vivant une grande renommée.
Girolamo Francesco Maria Mazzola ou Mazzuoli, dit Parmigianino (en français Le Parmesan), (1503-1540), était un peintre et graveur italien de la Renaissance et du début du maniérisme.
Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), (1483-1520), était un architecte et peintre de la Renaissance. Il porte aussi le nom de Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino.

École allemande.
Jan van Calcar Jan Steven(szoon) Van Calcar, Johan Stephen von Calcar, (en français, Jean Calcar et en italien Giovanni da Calcar) (1499-1545) était un peintre italien de la Renaissance d'origine allemande. Il passa la plus grande partie de sa vie active en Italie.

École flamande.
Antoine van Dyck (1599-1641), était un peintre et graveur baroque, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre. Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, peints avec une élégance décontractée qui influencera notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi. Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.

École hollandaise.
Gerard Dov (1613-1675)
Jan van Huysum (1682-1749), était un peintre néerlandais.
Karel Dujardin (1626-1678), était un peintre et graveur néerlandais (Provinces-unies) du siècle d'or, connu pour ses paysages italianisants. Il fit partie des Bamboccianti.
Gérard (ou Gerrit ou Gerardus) van Spaendonck (1746-1822), était un peintre et graveur d'origine néerlandaise installé en France, spécialiste des peintures de fleurs. Il est l'un des premiers peintres à avoir introduit dans un autre pays d'Europe la tradition de la peinture florale néerlandaise, parvenue à son apogée avec Jan van Huysum.

École anglaise.
Thomas Lawrence (1769-1830) était l'un des peintres anglais les plus célèbres. Il fut le portraitiste le plus important de la Régence anglaise et du règne de Georges IV.

Les peintres qui ont travaillés à Sèvres ou dont les œuvres y sont conservées. Dessins, aquarelles, gouaches. École française.
Jean Alaux, dit « le Romain » (1786-1864), était un peintre français.
Charles-Eloi Asselin (1742-1803) Au cours d'une carrière productive en tant que peintre à Sèvres à la Manufacture de Porcelaine, est devenu l'un des principaux peintres de la manufacture. Bien qu'il ait probablement déjà étudié la peinture au Académie Royale à Paris avant de partir pour Sèvres, il lui fut d'abord ordonné de peindre des chérubins, des scènes pastorales et des sprays de fleurs comme les autres apprentis. Après plusieurs années de travail, il est diplômé de la peinture de scènes militaires, allégories, et pendant la Révolution française des images républicaines.
Asselin a également peint des scènes dans les huiles ou gouache et a été chargé de produire quatre peintures en surnom pour le grand salon de la Manufacture. Il a probablement écrit un manuel d'instructions pour la peinture des fleurs, qui était consacré à la femme de l'ambassadeur britannique. Asselin est finalement devenu chef de l'atelier des peintres.
Antoine Béranger (1785-1867), né à Paris le 16 mai 1785 et mort à Sèvres le 21 avril 1867, est un artiste peintre, peintre sur porcelaine et graveur français. Attaché pendant longtemps à la manufacture de Sèvres, à la célébrité de laquelle il a contribué pour une grande part.
Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863), était un peintre et lithographe français.
Louis-Simon Boizot (1743-1809), était un sculpteur français, néo-classique.
Edmé-François Bouillat père (1739/1740-1810), peintre français Edme-François a commencé à travailler comme peintre de fleurs à la Manufacture de Porcelaine de Sèvres à l'âge de dix-huit ans. Il finit par épouser un autre peintre de fleurs, et leur fils et sa fille ont également rejoint la manufacture. Décorant des services de thé, des navires et des plaques de meubles, Bouilliat spécialisé dans les bordures florales, les bouquets de fleurs, les paysages de jardins, les paniers de fleurs, les oiseaux et les papillons. Son salaire initial était de vingt-quatre livres par mois, mais, dans les années 1770, il était devenu l'un des peintres les plus payés de l'usine, gagnant cent livres par mois.
Alexandre Brongniart minéralogiste (1770-1847), En 1800, après la publication de son ouvrage, Mémoire sur l'art de l'émailleur, Claude Berthollet le fait nommer directeur de la Manufacture de porcelaine de Sèvres, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1847. Comme directeur de la manufacture de Sèvres, il renouvelle et perfectionne l'industrie de la peinture sur verre, que l'on croyait perdue, et crée le Musée céramique, dont il publie la Description avec Denis Désiré Riocreux (1791-1872). Il fera notamment venir Jean-Charles Develly à la Manufacture.
Antoine Caton, peintre de figures à la Manufacture de Sèvres.
Antoine-Denis Chaudet (1763-1810), était un sculpteur et peintre néo-classique français.
Claude-Aimé Chenavard (1798-1838), était un peintre ornemaniste et dessinateur français.
Ferdinand Victor Eugène Delacroix (1798-1863), est un peintre français majeur du mouvement romantique, apparu, en peinture, au début du XIXe siècle.
Hippolyte de la Roche, dit Paul Delaroche (1797-1856), était un peintre français.
François Desportes (1661-1743, fit d'abord son apprentissage dans l'atelier du peintre animalier Nicasius Bernaerts (1608-1678) de 1673 à 1678 puis , entre 1678 et 1692, chez François de Troy, Hyacinthe Rigaud et Claude III Audran. Il travailla ensuite comme peintre animalier à la Manufacture royale des Gobelins avant de séjourner deux ans (1695-1696) en Pologne, auprès du roi Jean III Sobieski. Rappelé en France, Il fut nommé en 1696 peintre des chasses et de la meute du roi, et peignit également les animaux et les oiseaux de la Ménagerie royale. Il fut reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1699. Dès l'année suivante et jusqu'à sa mort en 1743, il obtint de nombreuses commandes pour des tableaux devant être placées dans la plupart des maisons royales. Son fils Claude-François, qui travaillait dans l'atelier de son père, lut une vie de son père à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1748.
En 1784, Nicolas Desportes, neveu de François, cède les peintures, esquisses et dessins constituant le fonds de l'atelier de François Desportes au comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du roi, qui l'enverra à la Manufacture royale de Sèvres pour servir de modèles.
Jean-Charles Develly (1783-1862), était un dessinateur et peintre français, notamment célèbre pour ses peintures sur porcelaine lors de sa carrière à la Manufacture de Sèvres. Develly naît dans le Faubourg Saint-Martin, et devient «artiste doreur» en 1803. Il entre à la Manufacture de Sèvres en septembre 1813 où il devient un des peintres les plus célèbres de l'institution dirigée alors par Alexandre Brongniart de 1800 à 1847. Très influencé par ses maîtres dont Martin Drolling, Alexandre-Évariste Fragonard, Carle Vernet, Constant Troyon et Eugène Lami, il réalise de nombreuses aquarelles, gouaches et dessins préparatoires aux peintures sur porcelaine qui en sont finalement les miniatures. Il quitte la manufacture en mai 1848.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), était un sculpteur et médailleur français.
Jean Hippolyte Flandrin, dit Hippolyte Flandrin (1809-1864), était un peintre français.
Jean-Honoré Nicolas Fragonard (1732-1806) est un des principaux peintres classiques français du XVIIIe siècle. Peintre d'histoire, de genre et de paysages.
Jean-Louis Hamon (1821-1874) était un peintre français.
François-Joseph Heim (1787-1865), était un peintre français.
Nicolas-Auguste Hesse (1795-1869), était un peintre et dessinateur français.
Jules-Eugène Humbert, peintre à la Manufacture de Sèvres.
Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), était un peintre néo-classique français.
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), était un portraitiste et miniaturiste Français.
Louis Lafitte (1770-1828), était un peintre français.
Jean Jacques Lagrenée, dit Lagrenée le jeune (1739-1821), était un peintre, dessinateur et graveur français.
Marie Christine Caroline Adélaïde Françoise Léopoldine d’Orléans, dite Marie d’Orléans, princesse française et, par son mariage, duchesse de Wurtemberg (1813-1839). C’était une sculptrice renommée mais elle a aussi peint des aquarelles.
Pannetier, peintre et chimiste.
Charles Percier (1764-1838), Architecte, décorateur, et dessinateur. - Elève de l'architecte Antoine-François Peyre le Jeune (1739-1823). - Architecte du Louvre et des Tuileries.
Nicolas Pierre PITHOU dit l’ainé (1750-1818), peintreà la Manufacture de Sèvres.
Jean-Hyacinthe Regnier.
Augustin de Saint-Aubin (1736-1807), appartient à une importante dynastie de dessinateurs et graveurs français.
Louis-Pierre Schilt (1790-1859) peintre de fleurs à la manufacture de Sèvres.
Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769–1823) est un peintre et dessinateur du Premier Empire. Il était aussi reconnu pour ses scènes de genre. Premier peintre de la Manufacture de Sèvres de 1802 à 1813, Swebach-Desfontaines a également créé de nombreux cartons pour celle-ci. Il est appelé entre 1815 et 1817 à Saint Pétersbourg pour y diriger la manufacture royale de porcelaine.
Constant Troyon peintre (1810-1865).
Achille Joseph Étienne Valois (1785-1862), était un sculpteur français. Il exécuta aussi des dessins à la plume.
Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc dit Viollet-le-Duc (1814-1879), était l'un des architectes français les plus célèbres du XIXe siècle, connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales – travaux par ailleurs controversés. Il réalisa aussi des dessins à l'encre de chine.

Les sculpteurs qui ont travaillés à Sèvres ou dont les œuvres y sont conservées. École française.
Etienne Maurice Falconet sculpteur (1716-1791).
François-Joseph Durez, dit « Duret », (1729-1816) sculpteur français.
Jean Chabry père, sculpteur actif de 1749 à 1756, puis à Sèvres jusqu'en 1776.
Pierre-François Berruer (1733-1797), était un sculpteur français.
Charles-Antoine Bridan (1730-1805), était un sculpteur français.
Louis-Simon Boizot (1743-1809), était un sculpteur français, néo-classique.
Jean-Jacques Caffieri (1725-1792), était un sculpteur français.
Clodion, pseudonyme de Claude Michel (1738-1814), était un sculpteur lorrain, puis, à partir de 1766, français, représentatif du style rococo.
César Isidore Henry Cros (1840-1907), était un artiste-peintre, sculpteur et maître verrier français. Il est le frère du poète Charles Cros. Il participe à la mise au point de la technique de la pâte de verre moderne. Son œuvre, qui relève de l'Art nouveau, s'inspire notamment de thèmes de l'Antiquité européenne. Il a notamment travaillé à la Manufacture nationale de Sèvres.
Pierre-Jean David dit Pierre-Jean David d’Angers (1788-1856), était un sculpteur et graveur-médailleur français.
Claude Dejoux (1732-1816), était un sculpteur français.
Jean-Joseph Espercieux (1757-1840) était un sculpteur français.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), était un sculpteur et médailleur français.
Étienne-Pierre-Adrien Gois, dit Étienne Gois le père (1731-1823), était un sculpteur français.
Jean-Antoine Houdon (1741-1828), était un sculpteur français. Il est l'un des plus importants sculpteurs du XVIIIe siècle. Réputé pour le rendu réaliste de ses œuvres, habile non seulement dans le travail en marbre, Houdon avait aussi un talent et aptitude pour façonner la terre, le plâtre et le bronze. On l'appelle souvent « le sculpteur des Lumières ».
Pierre Julien (1731-1804), était un sculpteur néo-classique français.
Félix Lecomte (1737-1817), était un sculpteur français, lauréat du prix de Rome de sculpture en 1758.
Mathieu Roland Meusnier, dit Mathieu-Meusnier (1824-1896), était un sculpteur et collectionneur français.
Monnot ou Monot Martin Claude, sculpteur français (1733-1803), Monot suit l’enseignement de Louis Claude Antoine Vassé et remporte le Prix de Rome en 1760 (Sacrifice des israélites au retour de l'arche ramenée du pays des Philistins).
Louis-Philippe Mouchy (1734-1801), était un sculpteur français.
Giovanni Battista Nini, dit Jean-Baptiste Nini (1717-1786), était un sculpteur et graveur-médailleur italien.
Augustin Pajou (1730-1809), était un sculpteur néoclassique français.
Jean-Martin RENAUD (1746-1821) Graveur en médailles et sculpteur.
Henri-Victor Roguier (1758-1841), était un sculpteur français, lauréat du prix de Rome en 1784. Admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, il est l’élève de Louis Boizot; à partir de 1780, il est attaché à la Manufacture royale de porcelaines de Sèvres.
Philippe-Laurent Roland (1746-1816), était un sculpteur français.

Biscuits de porcelaine. École française.
Jean Charles Nicolas BRACHARD aîné, (1766-1823), apprenti dès 1776 ; payé depuis août 1782 ; répareur puis sculpteur ; sorti de novembre 1803 à janvier 1805, pensionné en 1823 ; sous la direction de Brongniart (et peut-être un peu avant), il était chargé de la mise au point des modèles de sculpture et en créa un certain nombre, notamment des médaillons à portraits .
Paul-Louis Cyfflé (1724-1806), était un sculpteur et modeleur originaire des Pays-Bas méridionaux, en Belgique actuelle, fabricant de statuettes en terre cuite en Lorraine.

Tapisserie. Fabrique française.
Lechevalier Georges Marie dit Lechevalier-Chevignard (1878-1945) Son père, Edmond Lechevallier, est artiste-peintre. Adhère à la Société historique du VIe arrondissement à sa fondation alors qu'il est encore stagiaire à la Manufacture de Sèvres. Il sera directeur de cette manufacture de 1920 à 1938.

Une grande partie de ces noms d'artistes ayant colaboré, d'une façon ou d'une autre, avec la manufacture de Sèvres sont tirés du document
de Champfleury "Histoire et description des trésors d'art de la Manufacture de Sèvres".
Sèvres le 1er avril 1886

Jean Adam Mathieu (1698-1753), émailleur chargés de la plastique et de la décoration.
Jean-Claude-Thomas Chambellan Duplessis (1730-1783), l'orfèvre du roi
Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821)
Louis Alphonse Salvetat chimiste.
Evans et Rosset paysagistes.

D'autres noms trouvés lors de mes lectures mais dont je n'ai pas plus d'information sur leurs œuvres à Sèvres.
Parent
Regnier
Arnaud de la Porte
Montucla
Henri Florentin Chanou
Salmon l’aîné

Vincent Lallier Actuellement Chef de travaux d'art, tourneur de porcelaine à la Manufacture Nationale de Sèvres.

Le site de Sabine Pasdelou : Ateliers de production de la Cité de la Céramique (Sèvres)

Un vase pour la république
Une page d'un livre édité en 2020 et réalisé par Jean-Michel Rivière et Gilles Chevriau (l'éditeur) qui nous fait revivre l'histoire d'une commande pour la Préfecture de Cahors d'un vase dit "de Novi" d'après une forme de Carrier-Belleuse, daté de 1895 et livré le 22 août 1913.
À lire : "Cahors. du Palais épiscopal à l'Hôtel de la République. Histoire d'un lieu, mémoires de vies".

 

HAUT DE PAGE
Le musée national de Céramique a été créé au début du XIXe siècle par Alexandre Brongniart, fils de l'architecte Théodore Brongniart et directeur de la Manufacture de Sèvres.
Architecte : LAUDIN , Jacques Félix Alexandre (1810-1885)
Nommé architecte du palais de Meudon et de la manufacture de Sèvres en 1853, il construisit les bâtiments de la nouvelle manufacture, à l’entrée du parc de Saint-Cloud (1864). Il conserva ces fonctions jusqu’en 1879.
Sèvres, Cité de la céramique
Photo (C) RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) - © Martine Beck-Coppola
Tête de Bacchus enfant
Première pièce de porcelaine dure fabriquée à la Manufacture
de Sèvres, fragment d'une piève détruite
dans le bombardement de 1942
L'Art de la terre vernissée
du Moyen Âge à l'an 2000
Expo du
02/10/1999 - 10/01/2000

Terre vernissée, vers 1580-1600, musée de la Chartreuse, Douai.
Les manufactures françaises : Bayeux (1802-1952) Chantilly (1730–1800) Limoges (depuis 1771) Nast (1783-1835)
Revol (depuis 1789) Saint-Cloud (depuis 1697) Saint-Gaudens / Valentine (1829-1890) Vincennes (1740–1756)
Manufacture Pillivuyt à Mehun-sur-Yèvre (depuis 1854) et Sèvres (depuis 1756) Nidervillier (Moselle) depuis 1735
Marseille à partir de 1677, dans le quartier de Saint-Jean-du-Désert Moustier Les Clérissy, venant sans doute d’Italie, sont installés vers 1550
Strasbourg (entre 1721 et 1784) les manufactures de faïence de Strasbourg et Haguenau en Alsace
Rouen La faïence rouennaise apparaît au XVIe siècle avec Masseot Abaquesne. Delft les faïences de Delft furent réputées à partir du début du XVIIe siècle.
Meillonas En 1760 la famille Marron fonde sa manufacture de faïences dans leur château. Nevers XVIe siècle
Sèvres
Musée national de céramique

Paris
Musée du Louvre
 
Cliquez pour voir les informations  
Série publicitaire des laboratoires Dausse (Paris)
Porcelaine dure de Sèvres
Service particulier de l’empereur
[01] Assiette du service de l'Empereur
Les Fontaines de Moïse (Egypte)
Hubert Robert 1808
[02] Assiette du service de l'Empereur
Une hyène au milieu des tombeaux (Egypte)
C-F Caron fils 1808
[03] Assiette du service de l'Empereur
Le village de Nagadi dans le désert (Egypte)
C-F Caron 1809
[04] Assiette à désert représentant la bataille
de Marengo peinte par J-F-J Swebach (1803)
[05] Enfant à l'oiseau
1812
[06] Assiette du service "des vues diverses"
Les cascades de St-Cloud
Hubert Robert 1809
 
[07] Assiette du service de l'Empereur
Vu de Rotterdam du coté de la Meuse
J-F-J Swebach 1812
[08] Pas de photo [09] Assiette du service au "marli d'or"
Psyché abandonnée
Etienne Charles Le Guay 1812
[10] Assiette du service à désert dit "à mail d'or" Décor de fleurs par Drouet (1811) [11] Un paon
C-F Caron 1809
[12] Assiette du service au "marli d'or"
La chasse au Butard
Hubert Robert 1808
   
Assiette du service particulier de l'Empereur
Régate de Venise 1808
Musée Jacquemart-André Paris
   

Photos récentes



    Statue de Bernard Palissy
par L.E. Barrias

La même à Boulogne Billancourt
Place Bernard Palissy

La même à Paris
Square Félix Desruelles
Église St Germain


Paul Richer,
Le Bûcheron de la forêt de La Londe, sculpture monumentale en grès, 1899, suivant un modèle faisant pendant
au Paysan de Jules Dalou,
modelé pour un monument
« à la glorification des travailleurs »





Coté gauche (sud)
En médaillon Bernard Palissy
Au centre (fronton depuis 1950)
Voir fronton avant 1950
Coté droit (nord)
En médaillon Lucca Della Robbia







Peinture sur verre



  Psyché et l'Amour
Manufacture de Doccia (Florence)
porcelaine dure émaillée
modèle de 1745
Falconet
Pygmalion et Galatée

Le secrétaire des Muses, 1827
Ce meuble fut édité en trois versions
en 1826, 1827 et 1829
La plaque central a été peinte par
Charles-Étienne Leguay
  Autel-Retable
manufacture Febvrier
Peint par Maria Stephanus Borne
Lille 1716
Guéridon
Attribué à Jean-Ferdinand Schwerdfeger
Télémaque assis devant un vieillard, discourt, entouré de Calypso
et de ses nymphes

Porcelaine dure de Sèvres
vers 1786-1790
2ème étage
Salon des grands vases de Sèvres
Vase de Neptune, œuvre monumentale
conçue par Joseph Nicolle
1867
Vase Étrusque à rouleaux
L'éducation des jeunes Grecs
Antoine Béranger (1785-1867)
Vase d'Albi
Georges Leroux
1922
Les plaisirs de la baignade et de la forêt
Vase de Beauvais
Henri-Joseph Lasserre
Vers 1930
Les poésies épiques
Vase de Beauvais
Eugène Simas
1901
Détail 1 Détail 2 Détail  
Vase Saïgon
L'Hiver
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Rodin
Sèvres 1881
Vase Saïgon
Enfants dans les roseaux
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Rodin
Sèvres 1880
Service à thé à la Chimère
Forme : Carrier Belleuse
Décors en émaux : Achille Louis Bonnuit
Sèvres 1893

Vase Bullant
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Eléonore Escallier
Sèvres 1890
Vase Stephanus
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Horace Désiré Bieuville
Sèvres 1892
Vase bouteille Toro
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Léopold Jules Gély
Sèvres 1882
 
Vase Stephanus
Forme : Carrier Belleuse
Décor : Horace Désiré Bieuville
Sèvres 1892
Vase Houdon
Forme : Carrier Belleuse
Porcelaine dure, décor de cariatides moulées en relief
Sèvres vers 1890
 
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hdp Haut de page Voir les cartes postales anciennes de la manufacture.... fd

Les biscuits de Sèvres
La manufacture de sèvres, l’inventeur du biscuit
En céramique, on nomme biscuit la pâte qui a déjà subi une première cuisson, et qui est généralement appelée à en recevoir une seconde après avoir été recouverte de vernis, d'engobe, d'émail ou de glaçure. Dans l'ameublement, on désigne plus spécialement sous ce nom des groupes, des bustes ou des figurines en pâte de porcelaine sans glaçure.
les sculptures ont été délibérément laissées en biscuit mat, sans émail et sans décor, sans couverte brillante, afin de les distinguer de la sculpture polychrome allemande très en vogue à ce moment-là et surtout de garder toute la finesse du modèle sculpté. la manufacture de Sèvres, par cette technique donna délibérément à ces biscuit l’élégance et l'apparence froide du marbre.


Texte du 22/03/2009 du site regardantiquaire.canalblog

Parmi les nombreux artistes qui ont œuvré à Sèvres, voici présenté ici quelques-uns d'entre-eux.

CARRIER-BELLEUSE : Albert-Ernest Carrier de Belleuse (1824-1887)
Il fut l'un des artistes les plus prolifiques du siècle et connut les plus grands succès sous le Second Empire, bénéficiant du soutien personnel de Napoléon III. Son œuvre a été grandement influencée par le style de la Renaissance italienne et par celui du XVIIIe siècle, qu’il contribua à remettre au goût du jour.
Carrier-Belleuse a fortement contribué à l’amélioration des arts décoratifs et industriels. De son atelier no 15 rue de la Tour d'Auvergne à Paris dans lequel ont travaillé un grand nombre d’artistes parmi lesquels figure Auguste Rodin, est sortie une quantité prodigieuse de statuettes décoratives.
Carrier-Belleuse fut, vers la fin de sa vie, directeur des travaux d’art de la Manufacture de Sèvres. Son passage fut marqué par le renouvellement des collections et la modernisation du style.

FALCONET Etienne-Maurice. (1716-1791) Un des maîtres de la sculpture française au XVIIIe siècle.
"Cet homme cultivé a été en même temps qu'un artiste, un homme de lettres et un philosophe; il s'est affirmé non seulement comme sculpteur mais également comme critique et comme esthéticien [Christiane Dellac Falconet sculpteur et philosophe 2012] " .
Protégé de Mme de Pompadour et ami de Diderot qui lui avait demandé d'écrire pour l'Encyclopédie, il exécuta de nombreuses sculptures pour l'église Saint-Roch.
Candidat admis à l'Académie Royale en 1744, le sculpteur présente son Milon de Crotone dévoré par un lion (Musée du Louvre).
Appelé à la direction de la sculpture à la Manufacture Royale de Sèvres en 1757, il y demeure jusqu’en 1766, date où il part en Russie, invité par Catherine II, pour exécuter la statue équestre de Pierre le Grand qui contraste par sa mâle vigueur avec les charmants groupes et figures créés, souvent d’après des dessins de Fr. Boucher, à la Manufacture de Sèvres. Voir Léda.

Flore tenant une guirlande Hébé tenant la coupe La Mélancolie La Baigneuse aux roseaux
La Baigneuse à l'éponge
attribué à Falconet d'après
un modèle de Boizot
L'Amitié tendant son cœur
à deux mains
La baigneuse La Méditation
d'après un modèle de Boizot

Etienne-Maurice Falconet

En 1994, Michel Poniatowski, Sénateur-Maire de L'Isle-Adam, passe commande au musée du Louvre d'une copie en résine de cette œuvre, en vue de l'installer sur la place du Tillet à Nogent, en souvenir des nombreux enfants victimes des bombardements alliés de juillet et août 1944. Cette statue est inaugurée le 10 août 1994. Michel Poniatowski a donné une autre signification à cette œuvre « Amour au silence ».

Original du Louvre :L'Amour menaçant (Marbre)
H. : 0,48 m. ; L. : 0,34 m. ; Pr. : 0,22 m.
L'œuvre, commandée par Mme de Pompadour, fut exposée au Salon de 1757. Elle orna les jardins de l'hôtel d'Évreux, futur palais de l'Élysée, demeure parisienne de la marquise. L'iconographie est celle de l'Amour silencieux : l'espiègle Cupidon demande le silence pendant qu'il tire une flèche de son carquois.


BOIZOT Louis-Simon. (1743-1809)Pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1732 à 1735. Prix de Rome en 1762. Académicien en 1778. Débute au salon de 1772. Devenu Chef de la sculpture à Sèvres de 1773 à 1800, il donne de très nombreux modèles de figures et groupes gracieux, parfois inspirés par les idées de J.J. Rousseau et la peinture de Greuze. Voir Adieu paniers.
Reçu à l'Académie royal de peinture et de sculpture en 1778 avec, comme œuvre, Méléagre (Musée du Louvre).
Lui aussi travaillera pour une commande de Catherine II de Russie; Grand service pour lequel il donne les modèles du groupe central du surtout, Le Parnasse de Russie, et ceux de plusieurs des figures qui l'accompagne.

SUZANNE Claude. Membre de l’Académie de Saint Luc, en 1749, ou il devint professeur en 1763. Modela des groupes et figures, d’après Boucher, pour la Manufacture de Sèvres. Voir les 3 figures créées pour orner la laiterie du château de Crécy pour Madame de Pompadour.

HOUDON Jean-Antoine. (1741-1828) A fixé les traits de nombreuses personnalités de son temps. Voir bustes de Louise et Alexandre Brogniart

LERICHE Josse-François-Joseph. (1741-1812) Sculpteur d’origine champenoise. Entre très jeune à la Manufacture de Sèvres où il devient chef des ateliers de sculpture après le départ de Falconet, en 1766. Il expose une figure équestre du Premier Consul, édité en biscuit à la manufacture de Sèvres. Voir Jeannette.

PAJOU Augustin (1730-1809) A participé au décor de l’Opéra de Versailles. Voir Buste de Marie-Antoinette.

Texte extrait du livre Sèvres Biscuits de Sèvres

GAUGUIN Jean-René ( 1881-1961)

Jean-René Gauguin, un danois en résidence (1881-1961)
Fils du peintre Paul Gauguin et de son épouse danoise Mette Gad, Jean-René Gauguin se forme à la sculpture en bois et en bronze à partie de 1910, expérimentant un art du mouvement et d’élongation des formes. A partir de 1918, il se tourne vers la céramique : il s’instruit dans les ateliers de Gmunden, en Autriche en 1921, puis ceux de la célèbre manufacture danoise Bing & Gron dhal en 1923, avec laquelle il travaillera jusqu’à la fin de sa vie.
Fondée en 1853, spécialisée dans la vaisselle de table décorée de fleurs peintes à la main, la manufacture danoise lui accorde une grande liberté d’expression et présente plusieurs de ses œuvres à l’Exposition des arts décoratifs de paris en 1925.
Remarqué à cette occasion par la manufacture nationale de Sèvres, il est invité à résider dans ses ateliers en 1926, tandis que Maurice Gensoli, directeur de l’atelier de faïence à Sèvres, séjourne dans ceux de  Bing & Gron dhal. Gauguin découvre à Sèvres la faïence stannifère et développe une polychromie plus vive accentuant les formes tourmentées de son univers mythologique.
La quinzaine d’œuvres, dont celles présentées dans cette salle, réalisées durant son séjour sont attribuées dès 1927 au Musée national de la céramique, conformément à l’accord passé avec l’artiste et  Bing & Gron dhal.

Faune embrassant une femme couchée Femme et faune sur une grappe de raisin
Groupe exécuté lors de la résidence de l'artiste à la Manufacture de Sèvres entre 1926 & 1927
Satyre et Nymphe Faune et Nymphe

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Du 9 mars au 12 juin 2016
Sèvres-Cité de la céramique.

Expostion de près de
250 œuvres
qui illustrent les relations
entre art et céramique
aux XXe et XXIe siècle.

LUIGI ONTANI
Luigi Ontani (1943) utilise pour la première fois la céramique dans Sapienza (Sagesse) de 1984. Il s'agit d'un masque dont il affuble lors d'une conférence à l’université La Sapienza de Rome, sur le thème « L’idea italiana della pittura » (« L’idée italienne de la peinture »). La céramique lui permet de faire fusionner certaines des caractéristiques de la peinture – en particulier la forme et la couleur – avec celle de la sculpture – la projection en volume et dans l’espace. Les arts appliqués lui fournissent enfin un répertoire de motifs et de technique à partir desquels il construit un art reposant sur une profonde excentricité et sur la récurrence de l’autoportrait. Masques, bustes ou figures en pied en céramique sont toujours des portraits de lui qui varient selon qu’il emprunte au folklore, à la culture populaire, la mythologie, la littérature et aux différentes traditions iconographiques. En s’agrégeant, elles finissent par réaliser une sorte de grande bacchanale.   

Viola Frey (1933-2004)
Figure féminine
Porcelaine dure émaillée
1989
Viola Frey (1933-2004)
Figure masculine
Porcelaine dure émaillée
1989
Françoise Vergier
L'Horizon, 2001
Maurice Savin
(1894-1973)
Buste de Madame Savin
1940
Maurice Savin
(1894-1973)
Buste de Madame Rose
1937
Klara Kristalova
Et toujours ils restent
2009

Quelques œuvres des artistes de la manufacture à Paris ou dans les environs de Sèvres

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Exposition des Arts Décoratifs à Paris en 1925

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Œuvres de la Manufacture en France ou à l'étranger


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Œuvres de la Manufacture à Dreux  
     
Dreux Chapelle Saint Louis
Vitrail de la manufacture de Sèvres
Ecce Homo
Dreux Chapelle Saint Louis
Vitrail de la manufacture de Sèvres
Le baiser de Judas
Dreux Chapelle Saint Louis
Vitrail de la manufacture de Sèvres
Montée au Calvaire
Chateau de Fontainebleau, galerie des Assiettes. Service de Sèvres vers 1840
     
   
Édition Yvon (Paris)
Carte écrite le 24 avril 1978
   
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